Il y a la Joconde à voir, et voir Naples et puis mourir. Il faut voir la mer, et puis la neige blanche. Voir le ciel étoilé, regarder le coucher de soleil sur la mer. Voir ça au moins une fois dans sa vie et ne pas mourir amer. Te voir toi, encore et encore, regarder ton sourire, tes yeux, tes cheveux, tes gestes, te regarder toi. Il y a Beethoven a écouté, et puis Mozart et Bénabar. Il faut écouter le bruit du vent, le chant des oiseaux, et les rires des enfants. Entendre quelques poèmes et entendre bouger le monde. Et surtout t'écouter toi, encore et encore, entendre ta respiration, écouter le son de ta voix, écouter tes mots d'amour, tes murmures t'écouter, toi. Il y a l'art du toucher, et le toucher à tout. Toucher quelqu'un, toucher le sable, toucher le pouce et faire bouger l'indexe, toucher le feu et sans se brûler. Toucher parfois le rêve du doigt. Mais surtout te toucher toi, encore et encore, toucher ton visage et toucher ton cou. Il y a l'odeur des roses, et puis l'odeur des bonbons, celle de la pâte à crêpes, l'odeur de mon écharpe. Sentir les parfums qui flottent tout autour de nous. Sentir ton odeur à toi, encore et encore, sentir ta peau, sentir tes cheveux, voler un peu de ton odeur à toi.
Petit texte, inspiré d'un trés beau texte, mieux que celui-là.