Citation Montaigne

Je ne sais pas trop ou casé cette citation que j'aime bien parce que malgré son âge elle rappelle quelque chose d'essentiel que l'on a tendance a oublier... dans notre société. Mais on peut aussi la considérer comme philosophique.

Un jour Montaigne a dit :

" On ne corrige pas celui qu'on pend, on corrige les autres par lui. "

Belle citation Montaigne, je crois que c'est la bonne rebrique pour la poster !

Je l'integrerais au site internet : L'Anthologie au prochaint réajournément. ( bientot j'espere ! )

Effectivement, cette citation pose un problème celui de l'exemple qu'est censé donner la peine de mort.
Beaucoup on dit est notament au XIX°siècle, que la peine de mort était un exemple pour tous et que donc a la vue des mises à mort publique, les gens par peur de l'échaffaud se tiendrais a l'écart du mal et des crimes !!
Victor Hugo par exemple c'est violament attaqué a cette idées, dans Notre dame de paris par exemple, ou l'execution d'Esmeralda, pousse Quasiomodo a assassiné Phoebus. Ou encore dans son récit le dernier jour d'un condamné.

La question qu'on peut se poser c'est de savoir si aux U.S.A par exemple, ou la peine de mort existe encore, est-ce que cette réflexion de Montaigne est encore valable ?

Et forcément encore plus loin, est ce que la peine de mort doit encore existé dans nos socièté dite évoluer ?

Tu parle de l'exemple donné par la peine de mort.
Quel exemple en effet que de tuer des gens.D'ailleurs comme tu le faisait remarquer, la mise à mort d'esmeralda n'as pas été un exemple convainquant puisqu'elle à entrainer la mort de phoebus .
Personnellement je pense que le sang appelle le sang.Car meme légal, il s'agit toujours d'un meurtre.Et si l'etat se permet de tuer des gens, si c'est accepter par la moral, c'est que c'est bien. Si les gens considérés comme bien pensant, cautionnent ces meurtres pourquoi voulez vous que les autres s'ent privent. Ils suivent leurs exemple.

Juste pour infos la peine de mort existe non seulement aux Etats Unis (considéré comme un grands pays) mais également dans une multitude de pays dits en voie de dévelloppements.Si la peine de mort si à pour but d'éduquer les foules on peut se demander le niveau des Etats Unis.

N'empêche qu'avec la peine de mort, le taux de récidive est complètement nul!!

A méditer...

Je sais bien que les théories sont souvent innapplicables... mais sommes-nous vraiment en droit de juger de qqun et d'être finalement responsable de sa mort !!

La peine de mort a evidemment des "avantages": on manque de places dans les prisons, la peine est lourde et pèse plus dans la sensiblité des criminels.

Ne faudrait-il pas remettre en cause aussi l'attitude des sociétés de consommation, de violence (y'a pire bien sur!), d'instabilité croissante.

Il faudrait aussi réfléchir a peut-être trouver une autre solution...Je me demandais:

Pensez vous que de donner la prison a perpetuité (+de 90 ans) est égale a la peine de mort ??

Moi je pense faire une différence.

Par ailleurs, je n'ai aucune envie de faire l'apologie du film Orange mécanique, mais on y retrouve une certaine reflexion sur la possibilité de rendre les criminels non recidivistes...

D'abord, pour répondre à ta question Ptah, la prison a perpétuité à cet avantage sur la peine de mort qu'on peut revenir sur le jugement...
Ensuite, il me vient une citation dont j'ai oublié l'auteur :

LA VIOLENCE N'APPREND PAS LA JUSTICE AUX AUTRES

Si l'on fait passer comme message qu'on peut tuer pour rendre justice, alors ceux qui se sentent floué par la justice pourront vouloir la rendre eux memes de la meme maniere.

Question intéressante, Ptah... En gros, c'est Est- ce que la prison à perpet' à 90 ans égale la peine capitale? Je pense également qu'il y a une petite différence mais je crois que ça concerne la manière dont la personne décède. La peine capitale (sur le même sujet; Le Pull Over Rouge dans la rubrique Histoire... ou Société, l'un des deux en tous cas) c'est la personne qui est "arrachée" à la Vie par un tiers alors que la prison à vie, c'est plutôt le condamné qui va vers sa propre mort. Bon, la configuration est pas la même, c'est certain. Pour le cas de Papon ou de Pinochet, vous savez les deux assassins qui ont été libérés sous prétexte qu'ils étaient malades... je pense que c'est tout à fait injuste, puisqu'en tenant compte de la gravité de leurs actes passés, la maladie semble une bien trop paisible punition. Je suis en train de me demander aussi si, humainement, quelqu'un a le droit de se prendre pour Dieu et se permette de jouer à donner ou à reprendre. Personnellement je ne crois pas...

Les jugements de contradicteurs, donc, ne me choquent pas ni ne me troublent; ils m'éveillent seulement et m'exercent. Nous répugnons à être redressés, il faudrait l'accepter et le solliciter, notamment quand cela vient en forme de conversation, non de correction (Montaigne, Essais, Livre III, chapitre 9).



Neque enim disputari sine reprehensione potest ("Il ne peut y avoir en effet de discussion sans contestation", Cicéron)