Thèses sur l’origine de Jeanne d’Arc (d'après ce que j'ai compris de mon éducation religieuse) :
Selon la thèse de l'anthropologue Margaret Murray, spécialisée entre autre dans l’étude des procès pour sorcellerie. Jeanne d’Arc fut en quelque sorte une mystification de l’histoire. Il paraît selon Murray qu’une inconnue fut brûlée à sa place, et que tout fut orchestré à des fins politiques. Jeanne d’Arc appartenait, à la mouvance adepte des « cultes de Diane », soit des antiques rites de la fertilité et dut être d’accord pour exécuter la mission qu’on lui proposait, par conviction, par amour, sais pas. Effectivement jugée, et condamnée au bûcher, chef de l’accusation : avoir porté des habits masculins (ce qui était un délit passible de la peine de mort à cette époque), elle disparut de la scène de l’histoire et, rendue à la vie civile, se maria avec un Sieur des Harmoises, ou Armoises, selon les orthographes.
Selon cette thèse, Jeanne d’Arc n'était donc pas une « pauvre paysanne » analphabète entendant des voix en gardant ses moutons comme nous la présente la tradition, même si, étant très pieuse, elle se crut de bonne foi « appelée » par des voix vers son destin. Elle était issue d’une famille de négociants aisés et avait pour occupation quotidienne tout ce qui ressortait de l’éducation des jeunes filles au Moyen Âge, quelque fût leur condition sociale.
Pendant longtemps sa famille eut un privilège important, supérieur à ceux de la noblesse, puisqu’elle était totalement exemptée d’impôts ; ce qui accréditerait la thèse de Margaret Murray. Cette hypothèse est cependant considérée comme peu crédible par certains historiens contemporains.
Voilà.