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 Chronique d'une garde à vue ...

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Emi
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Emi


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Chronique d'une garde à vue ... Empty
MessageSujet: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyLun 1 Mai à 22:38

Voici le témoignage d'une jeune étudiante qui a voulu aller au bout de ses convictions avec des centaines d'autres ... Comme vous pourrez le constater les flics ne courent pas vraiment après les casseurs : trop fatiguant.
J'attends vos réactions ...


AU SECOURS, LA POLICE DERAILLE !

Nous, étudiants parisiens qui étions plus de deux mille à bloquer la
gare de
Lyon ce jeudi 30 mars, avons tous commis la même erreur : emportés
par notre
enthousiasme, nous nous sommes trompés d'un jour et les policiers
n'avaient pas
encore l'esprit à la rigolade. Pourtant sur les rails l'ambiance
était tout à
fait détendue, malgré les cieux peu cléments, le chef de gare
grognon et la
rangée de gendarmes mobiles qui obstruait notre horizon. Alors que les
cailloux
et les boulons ne volaient qu'entre les mains des jongleurs, ces
trouble-fêtes
décidèrent que la plaisanterie avait assez duré. Le chef de gare
tout d'abord,
fort de ses indispensables attributs - casquette et moustache - vint
nous
sommer de quitter les lieux ; comme nous n'obtempérions pas assez
rapidement à
leur goût, nous vîmes se déployer autour de nous les boucliers de
nos amis
gendarmes mobiles. Ils tentèrent de s'en servir pour nous repousser
hors des
voies. La stratégie aurait pu fonctionner, mais ils avaient oublié de
se mettre
d'accord sur la direction à suivre. Résultat : un panini
d'étudiants compressés
entre deux tranches de poulets euh...pardon de gendarmes, et une
situation pour
le moins absurde puisque nous nous retrouvions immobilisés par
ceux-là même qui
étaient censés nous évacuer. Ceux d'entre eux qui se trouvaient un
peu en
retrait par rapport à la cohue ont bien tenté de se faire
discrètement entendre
auprès de leurs collègues, mais ils étaient eux-mêmes trop
embarrassés pour
proposer une alternative efficace. Tout cela engendra moult
bousculades,
piétinements, coups de matraque et bris de lunettes. Même s'il est
d'autant
plus difficile de reconna��tre ses erreurs qu'on appartient à un
corps de
police, ces chers fonctionnaires devraient au moins admettre qu'ils
ont eu de
la chance que nous soyons pacifistes ; car quand on pousse de toutes
ses forces
à en perdre l'équilibre, il vaut mieux tomber sur quelqu'un de
pas trop
rancunier et au milieu d'une foule qui ne tient pas à en découdre
par la
> >violence. A moins que les masques à gaz soient considérés comme des
> >armes ?
> >J'ai vu un gendarme arracher le sien à l'un d'entre nous -
> >mesure de précaution
> >sans doute.
> >Pour ma part je me trouvais en première ligne, donc particulièrement
> >écrasée par
> >les boucliers de ces Messieurs. Je suis tombée à plusieurs reprises,
> >je me
> >prenais pas mal de coups mais je tenais à rester avec les autres, bien
> >que les
> >gendarmes m'aient invitée à passer de l'autre côté de leur
> >cordon pour « me
> >mettre à l'abri ». C'est seulement après qu'un coup mal placé
> >eu brisé mes
> >lunettes que je me suis laissée entraîner derrière eux, parce que je
> >ne voyais
> >plus rien.. Il était environ 17h30.
> >Quelques minutes plus tard, je me retrouvais dans un fourgon avec dix
> >autres
> >personnes ; on prit nos identités, nos sacs, nos téléphones, on nous
> >menotta et
> >on nous emmena dans le commissariat du XIIIe. On me prit aussi mes
> >lunettes dont
> >seul un verre manquait. Nous n'étions alors pas encore trop
> >inquiets, puisque
> >aucun d'entre nous n'avait commis d'autre infraction que celle
> >d'occuper la
> >gare, et que cette infraction là nous l'avions tous commise
> >ensemble. Nous
> >avons attendu un long moment dans des bureaux, pendant qu'ils
> >effectuaient un
> >second contrôle d'identité. Comme le sac poubelle contenant mes
> >affaires se
> >trouvait à mes pieds, je demandai si je pouvais y prendre un livre. «
> >On ne lit
> >pas dans un commissariat ! » me fut-il sèchement répondu. Le ton
> >était donné, il
> >n'était pas question de nous donner de quoi meubler notre attente.
> >L'agent qui
> >m'interrogeait me demanda ensuite si je voulais voir un avocat, mais
> >comme il
> >n'était alors pas encore question de garde à vue je lui ai demandé
> >à quoi cela
> >servirait. Il m'affirma que c'était seulement pour vérifier
> >qu'on me laissait
> >aller aux toilettes, qu'on me donnait à manger. Je pensais être
> >libérée dans
> >les heures qui suivaient, j'ai dit que ce n'était pas la peine. Je
> >l'ai bien
> >regretté, puisque je n'ai pu revenir sur ma décision que 24h plus
> >tard.
> >Une fois cette formalité accomplie on m'a emmenée vers les cellules
> >; c'est là
> >que j'ai compris que nous étions en garde à vue, sans que personne
> >n'ait pris
> >la peine de nous le préciser. J'ai eu un choc en voyant l'une des
> >filles qui se
> >trouvait avec moi dans le fourgon derrière une grande vitre de verre,
> >dans une
> >toute petite cellule d'environ 3m² et au milieu d'un tas de
> >vieilles barquettes
> >de nourriture ; un instant je me suis vraiment crue au zoo, devant un
> >chimpanzé.
> >« Quand tu l'auras paluchée, tu pourras la remettre dans la cage ?
> >». Les «
> >agents de la force publique » parlaient de nous comme si nous
> >n'étions pas là,
> >et, déjà à ce moment s'amusaient bien de cette animalisation. Ils
> >racontaient
> >l'arrestation de Coline comme une bonne blague : au moment de
> >l'évacuation elle
> >était en train de se faire piétiner par tout le monde quand une main
> >secourable
> >lui fut tendue. « Venez Mademoiselle, on va vous faire sortir par les
> >quais » ;
> >du coup elle a cru que le gendarme la draguait, et elle a atterri dans
> >un
> >fourgon...
> > Une femme m'a emmenée pour me fouiller, elle m'a demandé de
> >retirer mes bijoux,
> >mes lacets, mon soutien-gorge, ce qui restait de mes lunettes, bref
> >tout ce qui
> >aurait pu m'aider à concrétiser une soudaine envie de me pendre ou
> >de me
> >trancher les veines. Ensuite ils ont pris mes empreintes, et j'ai
> >posé de face
> >et de profil pour qu'on me prenne en photo avec mon nom et mon tout
> >nouveau
> >numéro de matricule entre les mains. On a dû s'y prendre à deux
> >fois, parce
> >qu'au début je souriais encore et ça ne faisait pas sérieux.
> >Pendant ce temps,
> >une fille à côté de moi se faisait vertement tancer parce que ses
> >mains étaient
> >trop crispées pour qu'ils parviennent à prendre ses empreintes
> >correctement : «
> >Mais détends-toi bon sang, c'est pas possible, ça ! On va jamais
> >réussir à te
> >palucher si tu continues ! ». Finalement je me suis retrouvée avec
> >quatre
> >autres filles dans une mini-cellule. Elle empestait l'urine et la
> >sueur. Nous
> >avons demandé aux « agents de la force publique » pourquoi elle
> >��tait aussi
> >sâle ils se sont contentés de rire. Au début nous tâchions encore
> >de
> >sympathiser avec eux, dans l'espoir qu'ils laissent la porte
> >ouverte quelques
> >minutes pour aérer ou qu'ils nous donnent une cigarette ; peine
> >perdue
> >évidemment. L'un d'entre eux semblait même prendre un malin
> >plaisir à faire
> >ses pause-cigarettes juste devant notre « cage », en nous regardant
> >avec un
> >grand sourire. Chaque fois que quelqu'un passait nous lui demandions
> >quand
> >est-ce que nous allions sortir ; chaque fois ils nous répondaient soit
> >qu'ils
> >n'en savaient rien, soit que nous serions bientôt dehors. Finalement
> >la nuit
> >arriva, on pensait encore qu'ils allaient nous relâcher incessamment
> >sous peu ;
> >une chinoise nous avait rejoints et nous commencions à nous sentir
> >vraiment à
> >l'étroit. Nous avons passé une partie de la nuit allongées en
> >ligne à même le
> >sol imbibé d'urine, le nez collé à une fente sous la porte par
> >laquelle
> >circulait un tout petit peu d'air. Ils sont venus ensuite nous
> >chercher les
> >unes après les autres : ils ont emmené les deux filles qui étaient
> >mineures au
> >dépôt car elles n'avaient pas le droit de dormir au commissariat.
> >Notre tour
> >vint vers deux heures du matin : après qu'on eut fait nos
> >dépositions, ils nous
> >ont descendues dans une nouvelle cellule, plus grande et plus propre.
> >Mais comme on ne peut pas tout avoir, les policiers d'en bas -
> >hiérarchiquement
> >inférieurs à ceux d'en haut, comme il se doit - étaient encore
> >pires que les
> >autres : ils nous chantaient à tue-tête des slogans anti-cpe en
> >s'esclaffant,
> >ils nous interdisaient de ramener du papier toilette dans nos cellule
> >pour nous
> >moucher, ils faisaient semblant d'ouvrir notre cellule pour nous
> >relâcher, ils
> >ne nous laissaient aller aux toilettes que quand ils jugeaient qu'on
> >les avait
> >suppliés assez longtemps... Depuis la veille on ne nous avait
> >toujours pas
> >donné à manger : notre premier repas fut constitué de deux galettes
> >bretonnes
> >et d'une brique de jus de fruit, en guise de petit déjeuner le
> >vendredi matin.
> >Il faisait assez froid dans la cellule. On nous a donné deux
> >couvertures, mais
> >en nous prévenant : « les mecs qui ont dormi dans ces couvertures,
> >ils avaient
> >des poux, des puces, ils avaient même la gale ; maintenant vous en
> >faites ce
> >que vous voulez. ». De toute évidence, notre désarroi leur faisait
> >plaisir,
> >ainsi ils avaient l'impression d'avoir aussi de l'autorité sur
> >quelqu'un. Par
> >un moment dans la nuit nous avons eu un fou rire toutes les trois, pour
> >une
> >raison quelconque ; alors que personne à l'extérieur ne s'était
> >manifestés
> >depuis plusieurs heures, une voix hargneuse a aussitôt retentit : «
> >Et les
> >filles, vous vous croyez en colonie de vacances ou quoi ? ».
> > Mais globalement nous leur avons plutôt donné satisfaction : quand
> >ils sont
> >venus nous chercher le vendredi soir- pour de vrai cette fois, et
> >après environ
> >quatre heures de silence absolu pendant lesquelles nous les avions
> >appelés en
> >vain pour aller aux toilettes - nous étions toutes les trois au bord
> >de la
> >crise de nerf... Il était 18 heures, on nous a emmenées au dépôt
> >sur l'île de
> >la cité sans nous donner au départ plus d'explication. Ils n'en
> >ont pas donné
> >plus à nos amis qui se relayaient depuis 24h devant le commissariat :
> >à ceux
> >qui nous avaient vu partir ils ont refusé de dire où on nous
> >emmenait, aux
> >autres ils ont fait croire que nous nous trouvions toujours dans le
> >commissariat.
> >Ils nous ont fait signer plusieurs papiers, ils ne voulaient même pas
> >nous
> >laisser les lire : « je croyais que tu voulais sortir rapidement ! tu
> >n'as pas
> >perdu assez de temps en cellule ? Ne viens pas te plaindre après que
> >tu es
> >restée ici trop longtemps ! ».
> > Je suis arrivée au dépôt dans un piètre état : je ne pouvais pas
> >m'arrêter de
> >pleurer, j'avais vraiment l'impression de toucher le fond ; je
> >suppliai tous
> >les gens que je voyais de me rendre mes lunettes, parce que depuis le
> >début
> >j'étais incapable de distinguer les visages des gens autour de moi.
> >Finalement
> >deux femmes sont venues me chercher pour m'emmener dans une petite
> >pièce où
> >elles m'ont demandé de me déshabiller entièrement, de me
> >baisser...Il y avait
> >des gens qui entraient, qui sortaient, je ne pouvais pas les voir
> >j'ai cru que
> >j'allais vraiment devenir folle.
> >Heureusement, au dépôt les cellules étaient beaucoup plus
> >confortables : une
> >pour deux, avec une « cuvette » entre les deux lits. Les bonnes
> >sœurs qui s'en
> >occupaient s'appliquaient à les rendre aussi viables que possible.
> >J'ai pu
> >retrouver mon calme, et discuter un peu avec C., qui partageait ma
> >cellule.
> >Elle aussi semblait vraiment ébranlée. Alors qu'elle était
> >arrivée la veille
> >d'humeur tellement joyeuse que les « agents de la force publique »
> >eux-mêmes en
> >avaient été ébahis, qu'elle avait passé toutes les premières
> >heures à flirter
> >avec les CRS, qu'au début elle s'amusait tant à chanter et à
> >rire avec une de
> >ses copines qui se trouvait également avec nous que nous aurions
> >toutes tout
> >donné pour la faire taire, C., qui semblait au départ inoxydable,
> >était
> >maintenant tout à fait éteinte. Dans cette nouvelle cellule adoucie
> >par les
> >lits et l'attention des bonnes sœurs, nous avons fait ensemble le
> >point sur les
> >dernières 24h et C. les a résumées ainsi : « Maintenant, je
> >comprends pourquoi
> >ils nous ont pris nos lacets et nos soutiens-gorge. Sans vouloir
> >vraiment me
> >tuer, j'aurais fait n'importe quoi pour sortir de là. ».
> >J'ai pu voir mon avocat vers 1H du matin.
> >Le lendemain samedi 1er Avril, vers midi, nous avons vu le procureur,
> >tour à
> >tour. Ils nous a annoncé que nous ne passerions pas en comparution
> >immédiate,
> >et nous a donné les dates de nos différents procès, tous début mai.
> >Tous pour
> >le même motif : ENTRAVE A LA MISE EN MARCHE OU A LA CIRCULATION D'UN
> >VEHICULE
> >DE CHEMIN DE FER, PARTICIPATION SANS ARME A UN ATTROUPEMENT APRES
> >SOMMATION DE
> >SE DISPERSER.
> >Nous avons ensuite été « relâchées » et avons retrouvé nos amis
> >qui nous
> >attendaient toujours.
> >
> >Si ce témoignage vous choque autant que moi, j'espère que vous
> >comprendrez aussi mes craintes par rapport au jugement compte
> >tenu des mesures dissuasives mises en places par le gouvernement.
> >S'il vous était possible de me communiquer tous les éléments
> >d'association, d'aide, ou même de moyens de diffusion massive
> >de ce témoignage, svp je vous en serai très reconnaissante.
> >
> >Cordialement
> >
> >Lé0nore
> >
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Vardamir
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyMar 2 Mai à 19:48

Mouais...
On est sûrs de l'origine ? Ce truc pue le faux à plein nez. C'est l'histoire d'une fille qui se baladait sur un quai avec un panneau : "Je vous aime tous" et tout à coup cinquante flics lui tombent dessus, la tabassent, l'embarquent et la torturent, avant de l'envoyer au goulag.

Il faisait assez froid dans la cellule. On nous a donné deux couvertures, mais en nous prévenant : « les mecs qui ont dormi dans ces couvertures, ils avaient des poux, des puces, ils avaient même la gale ; maintenant vous en faites ce que vous voulez. ». De toute évidence, notre désarroi leur faisait plaisir, ainsi ils avaient l'impression d'avoir aussi de l'autorité sur quelqu'un.

Faut pas abuser, non plus...

Pour moi, ce n'est rien de plus qu'un tissu de conneries d'un pseudo-anarchiste qui s'est dit qu'il y avait un coup à jouer avec les manifs dûes au CPE.
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Emi
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyMar 2 Mai à 20:53

La source est certaine, je la connais, donc ça c'est réglé. Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, c'est révolu. Il y a des abus, et des témoignages comme ça, on a je ne sais combien. Les avocats eux mêmes s'arrachent les cheveux. Je me borne à transmettre les infos dont je sais qu'elles sont vraies. Il est évident que tous les flics de la terre ne sont pas des zozos en mal "d'autorité". Et son arrestation est justifiée puisque les blocages de voies ferrées sont tout à fait illégaux, raison pour laquelle je n'en ai pas fait. Je vous conjure de vous ouvrir un petit peu l'esprit et d'avoir un minimum de sens critique. A vous entendre il n'y a que les vilains p'ti casseurs, allez noirs et arabes ca doit coller à votre idée reçue, qui se font arrêter !! Mais si c'était comme ça on serait dans un monde idéal !! A la Bastille alors qu'on était assis les CRS nous ont chargés, j'ai eu que le temps de me casser alors qu'une fille 5 mètres devant moi se faisait dégager à coup de matraques. Et ça c'est de la source sur ? Mouais ? A côté de ça j'ai aussi rencontrer des CRS sympas qui faisait la différence entre étudiants et casseurs. Et j'ai aussi discuté avec des flics pendant une manif, qui nous disaient que leurs gosses devaient être quelque part dans le cortège. La vie c'est pas tout blanc ou tout noir. L'histoire de Léonore n'est pas une injustice, elle s'est faite chopée hyper connement ds une situation d'illégalité, elle est punit, c'est logique, mais ses droits pendant la garde à vue n'ont pas été respectés. Et cela, ce n'est pas normal. Ce n'est pas une délinquante, son casier est vierge, c'est une étudiante sérieuse. Alors bien sur une cellule ce n'est pas un palace, mais il y a des règles pour tous, même pour les flics. Alors que CERTAINS se mettent à les respecter, parce que les flics de ce genre ne représentent pas la majorité, du moins je l'espère encore, et ils agissent en toute impunité grâce aux gens qui croient tout ce qu'ils voient aux infos, qui ne lisent pas les journaux type Le Monde, etc, et qui donc ne réagissent pas. Parce que ce genre de truc ça ne vient pas de sortir, on en parlait bien avant le CPE.
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Vardamir
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyMer 3 Mai à 19:03

Entièrement d'accord, il y a des cons partout, et sûrement pas à la police moins qu'autre part. Le problème, c'est que ça fait longtemps que c'est comme ça, et il y a peu de chances que ça change demain.
Mais va en Chine ou en Corée du nord, et là tu en trouveras des conditions iniques. Et je ne peux pas m'empêcher de croire que celle qui témoigne en rajoute, ce n'est pas parce que tu la connais que ça y change qulque chose.

Citation :
allez noirs et arabes ca doit coller à votre idée reçue
Jusqu'ici j'avais l'impression qu'on avait réussi à éviter ce genre de répliques, et c'était plutôt pas mal... Neutral Neutral No comment.
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Emi
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyMer 3 Mai à 19:33

Jusqu'ici on avait évité les répliques du genre c'est pire ailleurs contentons nous de ce qu'on a ...

Mais je ne voulais pas te traiter de raciste soit dit en passant si cela t'as véxé je m'en excuse. Ce n'est pas que les gens sont racistes d'ailleurs, c'est qu'ils ont beaucoup d'apriori.

Quant à savoir si elle en rajoute, c'est tout à fait possible. De toute façon, quand on fait une action illégale il faut assumer, c'est sur. Mais bon je pense qu'il y a des soucis quand même.
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Nemo
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyMer 3 Mai à 22:19

Ca c'est les court-circuits de toutes société, difficiles de lutter contre !
Mais c'est vrais qu'au lieu de coller des radars partout Sarko ferais bien de regarder un peu dans ses services.
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyJeu 4 Mai à 19:42

Oui mais que veux-tu, les radars ça fait "baisser" le nombre d'accidents sur la route et ça fait de l'argent pour l'Etat... Un peu de pub pour Sarko, il ne dira jamais non.

Difficile surtout de lutter contre les mecs qui abusent du peu de pouvoir qu'ils ont. Et ici, c'est clairement le cas, si seulement le quart de ce qu'elle raconte est vrai.
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyJeu 4 Mai à 19:53

Une grosse incohérence me chiffonne quand même :
Citation :
Au début nous tâchions encore de sympathiser avec eux, dans l'espoir qu'ils laissent la porte ouverte quelques minutes pour aérer
Citation :
le nez collé à une fente sous la porte par laquelle circulait un tout petit peu d'air.
Donc on a une porte fermée, à côté de ça ils discutent (ou essayent) avec les flics, et les voient passer avec leur clope, ce qui est impossible avec une porte non grillée, par laquelle de l'air passerait.
Citation :
L'un d'entre eux semblait même prendre un malin plaisir à faire ses pause-cigarettes juste devant notre « cage », en nous regardant avec un grand sourire.
Comment ça se fait ?


Dernière édition par le Jeu 25 Mai à 18:13, édité 1 fois
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Emi
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyJeu 4 Mai à 20:05

Normalement les portes des cellules dans les commissariats sont en vitres pour que les flics puissent les surveiller. Au cas où ils aient à intervenir.
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyVen 5 Mai à 15:13

Autant pour moi. Smile
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyJeu 25 Mai à 0:57

je crois preque totalement à ce témoignage, même s'il a pu être tentant d'exagérer un p'tit peu les événements...
Mais je connais quelqu'un qui a été mis en garde à vue ya un moment et ça fait vraiment un chic...

edit : un choc plutôt Laughing
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyJeu 25 Mai à 13:53

Racontes mon petit m'ton ...
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyJeu 25 Mai à 18:12

Oui, vas-y ! Smile
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyMar 6 Juin à 21:17

peut-être après le bac, quand j'aurai + de temps lol
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MessageSujet: Re: Chronique d'une garde à vue ...   Chronique d'une garde à vue ... EmptyMar 6 Juin à 21:41

Oui, évidemment, le BAC c'est la priorité. Eddy a filmé pas mal de choses pendant les manifs, et je crois qu'il a quelques bonnes images de CRS en pleine action.
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