Sur les bords de la route, je zone, avec le soleil qui se lève,
Je marche, je traîne des millions d'idées sur bout de papier.
J'ai tout quitté, je suis parti sur les routes un été, à pieds.
Ma tête éclate en millier de couleurs que je fais vivre en rêves.
Du ciel tombent milles clartés qui illuminent ma route pavé d'or.
Une pluie fine d'étincelles multiple et colorées coulent sur ma peau.
Le vent hurle de la musique pop et rock sur le même tempo.
Et je cours comme un fou au devant des couleurs folles de l'aurore.
J'ai la tête qui bourdonne de réalités que j'ai crée dans mon cœur.
Mes doigts passent sur tant de corps nu au reflet brillant d'argent.
Mes yeux roulent sur les mots et les décors de rêves bien vivants.
Et le jazzman se marre avec son saxophone qui a l'air moqueur.
La route de bitume serpente, monte et descend comme un grand huit.
De mes mains s'échappent des diamants brillant qui restent derrière moi.
Un drôle de type fait du stop et grimpe dans la caisse de deux frères siamois.
Alors que je marche au milieu de la route je pense à la mort qui est induite.
Le cow-boy frime sur son cheval de papier journal mâché, sur la route.
Je le regarde, un flash sonne et m'aveugle j'entend soudain de la musique.
Et Dieu me regarde et se fend la pêche sur les questions métaphysique.
Je marche au rythme d'un rock'n'roll sur les réalités vrais qui sont "out".
Je m'étais planté dans les lumières, mais j'étais tellement plus vieux et amer
Je suis plus jeune que ça maintenant, j'en sais tellement moins à cette instant.
Et je fuis le brouillard pour un kaléidoscope de couleurs jusqu'a la fin des temps
Et je zone doucement avec le soleil qui se retire paisiblement comme la mer.