La Saga Harry Potter au cinéma

Pour toi ma laitue, je veux bien faire la voiture ! Si j'ai l'autorisation parental de m'en servire, je présume que l'ami Azi est volontaire aussi ?
Il faut lui en parler.

Ceux qui veulent venir doivent se dénoncer ici.

M'est avis qu'un peu de démarchage va s'imposer...

Alors ce film.

L'adaptation du tome 5 de la saga. On l'a vu hier soir je donne mon avis.
L'ensemble est bien cohérent, c'est une adaptation assez bien faite, avec des choix de la part du réalisateur et du scénariste qui sont pertinents. Donc bon dans l'ensemble, aprés je vais relevé quelques défauts. Primo, un peu trop enfantin dans la découpe de la chose. Le livre a un fond qui passe bien sur par la crise d'adolescence de Harry, mais aussi un fond plus politique, avec des questions de la manipulation de la presse, la notion de révolte. Des thèmes fort qui sont sous-jacent dans le livre qui soutiennent une grosse partie de l'intrigue. Ces thèmes sont présent dans le film, mais traité de façon peut etre trop superficiel, en tout cas trop simpliste, trop enfantin à mon goût. second point comme on disait hier soir, la fin un peu expéditive !
Enfin bref, pas mal du tout pour une adaptation, mais bien sur travail difficile vu le contenu du bouquin trop riche pour etre entièrement transporter à l'écran.
Je sais, je suis chiant et trés exigeant !

Cependant je me dois de souligner la belle réalisation de David Yates qui signe là une belle ambiance, des choix de réalisation, et un certain nombre de plan efficace et bien vu. ( la première scène particulièrement intéréssante, d'un point de vu de l'adaptation) on fermera les yeux sur les deux ou trois séquence un peu " facile ".

Je vous propose une critique du Monde, de Première et de La Tribune sur HP5. Elles sont trés diverses et merite de l'attention.


Critique
"Harry Potter et l'Ordre du Phénix" : le totalitarisme et un premier flirt, c'est trop pour un apprenti sorcier
LE MONDE | 10.07.07 |




Sur le papier, la délivrance d'Harry Potter approche, mais à l'écran l'apprenti sorcier traverse une passe difficile. Dix jours avant que J. K. Rowling ne révèle à la planète le sort qu'elle a réservé à son héros, on découvre Harry Potter et l'Ordre du Phénix, cinquième film de la série.
D'ailleurs, on ne découvre pas vraiment. L'enjeu n'est pas de savoir si les élèves de Poudlard parviendront à préserver leur école des griffes du ministère de la magie, ou si Voldemort s'emparera de la prophétie qui révèle les conditions de l'affrontement entre le seigneur des ténèbres et Harry. Toutes ces affaires sont réglées depuis l'été 2003, date de la publication du tome correspondant au film.
Mais on se demande comment ce petit monde va faire face aux affres combinées de l'adolescence et du totalitarisme qui ont fait de L'Ordre du Phénix le plus sombre - et par ailleurs le plus long - des romans de J. K. Rowling.
Pour mener à bien l'entreprise, le producteur David Heyman a fait appel à un quasi néophyte en matière de cinéma, David Yates, par ailleurs vétéran de la télévision britannique - il a réalisé Jeux de pouvoir, série paranoïaque politico-médiatique, récemment diffusée sur Canal Jimmy. On trouvera là une explication commode au fait que le film est beaucoup plus convaincant dans sa description de l'ascension du professeur Dolores Ombrage et de la résistance que lui opposent les sorciers emmenés par Harry Potter, que dans la peinture des émois adolescents des pensionnaires de Poudlard.
Dolores Ombrage est donc la fonctionnaire du ministère de la magie chargée de la tutelle de l'école de Poudlard. Incarnée avec une suavité maléfique par Imelda Staunton, vêtue d'exquis tailleurs rose, le professeur Ombrage est une version magique des fonctionnaires de 1984, et David Yates ne se gêne d'ailleurs pas pour citer les adaptations cinématographiques d'Orwell, remplaçant la plèbe anglaise par les élèves sorciers.
Mais l'allocation de détails, d'humour et d'inventivité allouée à cette facette du récit semble s'être faite aux dépens de ce qui demeure l'essentiel de la série Harry Potter, version cinéma : le récit d'une éducation politique et sentimentale menée en temps réel, avec des comédiens qui vieillissent au rythme du récit (enfin, presque puisqu'il faut plus d'une année scolaire pour réaliser un long métrage).
IRRADIER LA RAGE
Daniel Radcliffe fait de son mieux pour irradier la rage qui habite son personnage, incapable de trouver sa place en famille ou en société. Parmi les nouvelles venues, Evanna Lynch impressionne beaucoup en Luna Lovegood, la petite sorcière douce et dingue qui allège un peu l'ambiance sans cesse plus pesante de la série.
Mais le traitement que le scénario - écrit par Michael Goldber, qui succède à Steve Kloves, auteur des quatre premiers épisodes - réserve à son personnage est symptomatique de la méthode ici employée : privée de sa généalogie et de ses traits ridicules, Luna Lovegood ne marque l'écran que par la grâce de son interprète, tout comme, de l'autre côté de la barrière, la méchante Bellatrix Lestrange n'existe que par le métier colossal de Helena Bonham Carter. La petite amoureuse de Harry, Cho, ou le professeur Trelawney (Emma Thompson) passent, elles, à la trappe des nécessités de la compression chronologique.
On sort de la projection épuisé, autant par l'affrontement apocalyptique entre jeunes sorciers et forces du mal qui conclut le film que par la pensée que l'équipe, à peine terminé L'Ordre du Phénix, a dû se remettre au travail afin de pouvoir présenter Harry Potter et le prince de sang-mêlé en 2008, avant de se débarrasser des Reliques dont la sortie est déjà annoncée pour 2010.

Thomas Sotinel

Première



David Yates passe haut la main son examen d’entrée dans la saga Harry Potter. Pas facile en effet d’adapter ce que beaucoup de fans considèrent comme le tome le moins dynamique de la série. Pourtant, la magie est au rendez-vous. Yates réalise un film plus rythmé que le livre et fait des prouesses en ne supprimant quasiment aucun élément de l’histoire. On y retrouve avec plaisir des personnages plus matures mais tout aussi attachants. Episode charnière, l’Ordre du Phénix affiche clairement la tournure plus sombre que prennent les évènements et nous fait saliver d’avance à l’idée de ce que David Yates nous réserve dans le sixième volet : Le Prince de Sang-Mêlé.

Delphine Drieu la Rochelle

celle là me fait bcp rire...

La Tribune.fr - 10/07/07 à 18:31 - 554 mots


Mauvaise passe pour Harry Potter

L'adaptation au cinéma du cinquième volet des aventures d'Harry Potter n'est guère convaincante. Un film long, confus, voire obscur, joué par un acteur qui a passé l'âge de l'adolescence.

Combien de temps encore Daniel Radcliffe va-t-il continuer à jouer l' apprenti-sorcier Harry Potter qu'il incarne depuis six ans? C'est la question qu'on se pose au vu de l'adaptation au cinéma du tome cinq de la série, "Harry Potter et l'Ordre du phénix", qui envahit 900 écrans de France et de Navarre. Sachant que l'acteur, qui ressemble de moins en moins à un adolescent, mais de plus en plus au jeune homme d'affaires le plus riche du Royaume-Uni qu'il est, va avoir 18 ans à la fin de ce mois de juillet et qu'il reste encore deux films à venir avant d'arriver à bout de la série de J.K. Rowling... on a de sérieux doutes que ne parvient pas à dissiper le matraquage publicitaire.

Mais apparemment la crédibilité importe peu dans ces superproductions de la Warner, pas plus d'ailleurs que l'auteur du film, cité en tout petit et en dernier dans le dossier de presse. Connu surtout pour ses séries télé et ses téléfilms, David Yates, qui s'attaque pour la première fois à Harry, ne brille pas par sa réalisation confuse, voire carrément incompréhensible.

L'adaptation du roman de 975 pages (en français) en un film de 138 minutes (le plus court de la série) a contraint le réalisateur à faire des raccourcis et à limiter certains rôles à la portion congrue. Si bien que ce cinquième film est sans doute le moins réussi de toute la série.

Quoique court relativement aux précédents, il semble interminablement long et ce ne sont pas les emprunts visuels fait à l'imagerie des autres heroïc fantasies à succès, genre "Le Seigneur des anneaux" (animaux fantastiques, géants...) qui relancent l'intérêt. Pas plus que le premier baiser de Harry échangé avec sa camarade de classe Cho Chang et qui ne lui arrache que ce commentaire: "c'était humide"!

On perd de vue le fil conducteur, qui est le retour du mage noir Lord Voldemort, donné pour mort dans l'épisode précédent, venu hanter les nuits d'Harry et lui donner des cauchemars. C'est la fin des vacances d'été, l'apprenti sorcier se sent déprimé, ses meilleurs amis Ron et Hermione ne lui ont pas écrit. Quand il se sent attaqué par les Détraqueurs, créatures magiques censées être du côté du bien, il réagit en usant de la magie mais il doit en rendre compte devant un tribunal digne de l'Inquisition et risque d'être renvoyé de l'école de magie de Poudlard. Le ministère dépêche alors un "commissaire politique", Dolores Ombrage, une punaise toute de rose vêtue et sadique invétérée, qui, sous prétexte de remettre de l'ordre dans l'école, s'empare du poste du responsable, Albus Dumbledore.

Et Harry de prendre la tête de la révolte, chef de l'Armée de Dumbledore, avant un bataille finale dans les locaux du ministère de la Magie sous une pluie de boules de verre où le sort de chacun est scellé. Suite au prochain épisode qu'on espère meilleur.



Noël Tinazzi

J'ai comme un doute, Monsieur Tinazzi a-t-il lu le livre ... pire, a-t-il regarder le film. je trouve sa critique assez expéditive, et sans grand fondement.

Celle du Monde est pas mal du tout !

film long Oo ? je l'ai trouver trop court par rapport au livre
je l'ai pas particulèrement aimer mais bon normal vu que c'est celui que j'ai le moins aimer de toutes la saga des livres harry potter

cependant il faut reconnaitre qu'il est très bien réaliser !
je suis contente que david yates prennent en charge me sixème ^^

Par contre ce qui m'a le plus frappé c'est la poussé de croissance de Mattew Lewis ( Neville )

Allez le sixièmes opus va pointer le bout de son nez d'ici peu, et on a déjà quelques photos avant l'arriver durant le mois d'aout de la bande annonce.
je vous en fait profiter .













Il se peut que la photo de Lucius soit en faite une photo du film numéro 5, extrait d'une scène qui aurait était coupé au montage.
















ça c'est une photo de tournage, on y voit David Yates, donné des consignes à ces comédiens ... pour la scène du baiser ??














il y a peut etre des fake dans le lot, mais je ne crois pas.

Alors, alors, alors ... la sortie du film est prévu pour le 26 novembre 2008 et tout le monde attend la bande annonce.
cette fameuse bande annonce d'après certain devrait arriver vers le 30 ou le 31 juillet, sur le cable américain, et donc quelques heures plus tard probablement sur Internet.

Alors, pour la bande annonce, on devrait surrement la découvrir tard dans la nuit. en effet sa première diffusion devait avoir lieu vers 22 ou 23h au USA, et donc vers 3h du matin en france, autant dire, qu'il est propable qu'elle soit partout sur internet dès demain ! Juste avant les vacances.

Et voilà la bande annonce tombée cette nuit sur le net, et que l'excellent site des fans français de Harry Potter : la gazette du sorcier a réussi a soutitré dans la journée. Merci à eux !