Pour vous qu'est ce que l'Amour ??

Holala, quel topic plein de poussiere!!!
Allé, je souffle dessus!!
PPPFFFFFFFFOOOOOUUUUUU (bruit du souffle sur le topic ^^)

Si je reparle de ce topic c'est pour vous informer qu'un nouveau nouvel observateur (dsl le jeu de mot etait trop tentant ) vient de sortir. Et voici le gros titre: L'AMOUR VU PAR LES GRANDS PHILOSOPHES: Platon, Lucrece, Rousseau...
9 pages sont consacrés à ce sujet.
L'autre grand article est sur la guerre au Liban (un peu paradoxaux les sujets )

Voila, pour ceux que ca interesse...

Emi a écrit:

Que disent les philosophes sur l'amour ... ?

Qu'ils auraient aimé le faire plus souvent... mais bon, à la place z'ont écrit des livres...

Il parait que la femme de Socrate était un amour ! ...

Aha!........ il parait.....

Je ne pourrais pas m'exprimer très clairement sur l'amour, mais en attendant il y a un passage de "Nous les héros" (de Jean Luc Lagarce ; nous allons le jouer cette année au théâtre d'Herblay, aussi si vous êtes intéressés faites le nous savoir ¬_¬) qui me semble très beau sur ce sujet. Dites moi ce que vous en pensez (personnellement, ça reflète trèsbien l'idée que je me fais de l'amour, d'une certaine manière) :

Citation :

Pourquoi une femme comme moi a-t'elle pu unir sa vie avec un homme tel que lui, tout le monde depuis de nombreuses années se demande cela et se moque de lui et me plaint et encore, me soupçonne de mensonge, de fausseté et le juge ridicule.
La prétention médiocre des jolies personnes...

Les garçons comme vous, à vouloir me promettre tant de choses si je promettais avant eux,
les garçons comme vous, quelques petits épargnats de l'amour, ne sachant trop si ils doivent tout miser ou se réserver pour des épouses comme votre Joséphine (cf : fille un peu potiche dans la pièce, qui va se fiancer avec le prétendant),
les garçons comme vous, sans force,
vous n'imaginez pas combien j'en ai vus, combien j'en ai entendus, combien tard dans la nuit sont venus me faire leurs adieux émus, espérant lâchement que je leur céderais ecore à cet instant ultime.
Vous n'imaginez pas.

Lui, là, mon mari, l'homme avec qui je décidai de partager la vie,
et elle fut difficile et elle le sera plus encore, de plus en plus, je ne l'ignore pas,
lui, là, mon mari, il est venu vers moi, un jour, un peu ridicule, un peu emprunté comme il le fait toujours, comme il a toujours été,
un peu vulgaire aussi, pourquoi non ?
lui,
il est venu vers moi et il m'a demandé vraiment,
Vraiment, je ne saurais pas mieux dire.

Il m'a dit qu'il m'aimait.

Vous pouvez chercher dans votre mémoire, vous avez oublié de me dire ça, vous l'avez gardé pour l'estocade finale, en réserve, l'arme définitive.
Vous ne me l'avez pas encore dit.

Lui, il a dit ça en commençant, il s'est laissé aller vers le ridicule le plus grand, il s'est planté devant moi tel qu'il est et il m'a dit qu'il m'aimait. Il avait peur, je crois bien.

Il m'a dit qu'il m'aimerait vraiment, si je ne l'aimais pas,
et qu'il m'aimerait encore, vraiment, loin de moi, si je devais le rejeter et si plus jamais nous ne nous rencontrions.
Il était là devant moi, il était comme il a toujours été, il ne trichait pas, il n'attendait rien,
il disait juste,
il avait dit et il me laissait répondre.
Il n'exigeait rien de moi, il ne me reprochait rien par avance, il ne me promettait pas qu'il serait malheureux si je le refusais.
Et j'ai pensé, je ne l'avais jamais pensé auparavant, j'ai pensé que cet homme là, un peu ridicule, un peu perdu, avec sa peur, que cet homme là m'aimait peut être comme jamais encore personne ne m'avait aimée.
Vraiment, sans négociation, sans ce petit chantage mélancolique que prennent les hommes pour se garantir de l'avenir.

Il attendait, il n'exigeait rien. Il était émouvant comme aucun de ces petits garçons depuis ne l'a jamais été et n'a réussi à me détourner de lui. Il disait avec tout le courage du monde son amour pour moi et sa vérité.
Et j'ai su qu'il y avait un secret entre lui et moi.
Et j'ai eu de la tendresse pour lui.

Et c'est à ce moment-là que j'arrive et que tout le monde me dit que j'ai tort...

Je pense que l'Amour est un terme pour enjoliver l'acte sexuel et qu'il n'y a pas grand-chose derrière cela. le reste n'est que manipulation, lavage de cerveau. Je parle de ce qui concerne la fidélité, la monogamie, le couple, le mariage...

Je n'arrive pas à bien m'exprimer, j'espère que tout le monde me comprend.

Bah... En fait, le problème de ton propos, c'est qu'il rabaisse l'acte sexuel humain en lui même au rang de quelque chose de péjoratif... Pourtant il n'y a que l'homme qui se préoccupe un peu de son partenaire de ce genre de situation, et pas de la procréation pure et dure. Il n'est dont pas besoin d'enjoliver quoi que ce soit. Je pense que l'amour platonique n'est pas un idéal à atteindre (autrement dit non seulement il me semble impossible mais en plus je le trouve un peu malsain), et forcément c'est en partie de pair avec le désir sexuel et tout le reste, mais je ne vois pas ce que ça dénote de péjoratif, si ce n'est que les gens s'aiment tout en tout et non pas seulement depusi leur "pur intellect"...

Moi non plus je ne m'exprime pas très bien, tu me diras XD.

Enfin je voulais dire par-là que l'amour est en réalité un acte sexuel mêlé de fioritures qu'on a inventé, je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs... Enfin, une fois encore, je m'exprime comme une quiche.

Evidemment, nous avons inventé les fioritures, dans une certaine mesure, puisque à la base il n'y a pas d'amour du tout dans le monde vivant (ou vraiment le minimum syndical).

Cependant la dimension affective (donc pas uniquement sexuelle) de l'amour est quelque chose qui, je pense, doit exister (comme dans l'amitié, si on veut), parce que là aussi on peut dire que certains mammifères développent une sorte d'affection (envers leurs petits, par exemple, même si la majorité s'en foutent comme c'est pas permis).

Si un animal (qui n'a aucune, mais alors AUCUNE illusion sur la vie XD) peut faire preuve d'empathie et par conséquent d'affection naturellement, l'homme le peut aussi, et ce n'est pas une fioriture. Aussi ce que l'homme appelle l'amour, je pense, est un mélange - grosso modo - de désir sexuel, d'empathie/affection (comme envers la majorité des humains) et de désir ou d'attirance lié à l'imagination. Si tu retires les deux derniers termes au profit du premier, je ne suis pas sûre que ça reste de l'amour O_o.

Si je suis ton raisonnement, cela voudrait dire qu'une personne est amoureuse de quelqu'un si elle est attirée physiquement par cette personne et qu'en plus elle tient à elle...

Il y a un truc qui ne va pas...

Bah non O_o. Ce me semble logique, justement ^_^.
Après, l'amour est un sujet vaste et complexe, ça ne se résume pas en une phrase (ce serait trop simple).

Je m'en doute bien !

Euh, moi j'ai une question, si on réduit l'amour à une simple idée que c'est l'acte sexuel enrobé de sucre, de fioritures. Quand est-il selon toi de l'amitié ? Qui est un lien purement affectif, une sorte d'amour ?

(et fatalement, sans acte sexuel, parce qu'on a rarement l'occasion de coucher avec ses amis >.>)

Je pense bien, je ne sais pas.

C'est vaste et c'est une vraie question à tiroirs celle là...

Aimer ses proches (dans le sens global amour/amitié/affection, on détaillera plus tard... peux pas tout faire en même temps), c'est avoir construit quelque chose avec eux, la famille, un certain nombre d'idées et de valeurs etc. Aimer ses amis, c'est aussi parce qu'on se construit à travers eux d'une certaine façon, il y a toujours cette idée de "construire" qqchose avec des personnes tierces, ici en l'occurrence, les amis. La question de l'amour, c'est pas loin d'être la même chose sauf que la relation qu'on a avec la personne concernée n'a pas le même angle, vu qu'on pense construire autre chose, ou différemment.

L'amour et l'amitié,
Je ne sait plus ou j'ai lu çà, mais il parait que l'amitié est un bâtard, mais un bâtard de sang royal. Ce qui veut dire que ce sont deux sentiments très proches. Et que si l'amitié n'as pas autant de renomme que l'amour, elle en as néanmoins une bonne partie de ses qualités.

Pour reprendre l'idée de construire qui me plait beaucoup, Valesco, des qu'on entre en relation avec une personne, qu'elle que soit le lien qui nous lie, on construit quelque chose avec cette personne. Ce qui va surtout faire évoluer la relation, c'est cette volonté de construire, sa force et sa mise en œuvre.

Dans ces sujets, il y a pour commencer le sentiment qui permet d'entrer en relation avec l'autre. Mais pour l'évolution de la relation, il y a une bonne partie de volonté et d'engagement. C'est pour cela qu'on parle de construire une relation. C'est aussi pour cela qu'elle peut être solide car elle ne se fonde pas seulement sur des sentiments qui peuvent changer au fil du temps, ou disparaitre.

Qu'est ce qu'on veut construire avec l'autre? C'est quoi la différence entre un ami et un amoureux, et une personne que l'on aime?

dur dur d'y répondre. Surtout quand des amis deviennent amoureux. Qu'elle est la différence entre avant et maintenant (hors l'acte sexuel)?
On partage plus de choses? ??? ??? ???

Peut on également faire le chemin en sens inverse: d'amoureux a ami?

Je ne suis pas de l'avis de Der Verlassene Mond, mais va prouver, Antoine que l'amitié n'est pas une forme sexuelle dérivée.

Personnellement je n'ai pas d'avis sur la question. Quoique...

Je pense qu'il est nécessaire de placer à la base de l'individu sa nécessité de conservation. Ensuite, l'acte sexuel est un moyen de conservation comme un autre, dans la mesure ou il me permet de me réaliser, d'avoir un plaisir sensible qui maintient "goût" à l'existence.

L'amour à présent, je pense qu'il s'agit d'une passion, pas nécessairement sexuelle. Je pense que c'est une passion plus forte dans la mesure ou elle englobe plusieurs attributs. J'aime celle qui est intelligente, qui est belle, qui sexuellement me plait, qui a du goût, qui est sensible, etc. et j'aimerais, donc, moins celle qui a moins d'attributs.

L'amour, donc, serait une passion dont les attributs sont nombreux, mais toujours égoïste dans la mesure où il permet de maintenir mon être.

L'homme n'est pas totalement déterminé par ses passions et le fait de se conserver, il doit pouvoir, je pense, moduler un minimum son existence, sans pour autant qu'il s'agisse d'une volonté "totalement libre", qui est une absurdité. De fait, l'engagement, quand on construit un couple n'est pas seulement une question de volonté.

NapalmMan a écrit:

Je ne suis pas de l'avis de Der Verlassene Mond, mais va prouver, Antoine que l'amitié n'est pas une forme sexuelle dérivée.

Pas bête! mais tordu quand même... peut- être que l'amitié par rapport à l'amour est resté au stade des préliminaires et ne va jamais au- delà parce que justement au- delà, c'est l'amour.
Peut- être que dans l'amour, il y a aussi la dimension "j'ai accès au corps de l'autre" (avec respect, soit dit en passant), alors que des amis même très proches s'embrassent rarement sur la bouche et couchent rarement ensemble.
Je dirais plus que l'amitié, c'est une projection de soi dans l'autre et qu'on apprécie cette personne parce qu'on y reconnaît des aspects de soi dans sa propre personnalité à elle. De là à dire que ce pourrait être une forme sexuelle dérivée... très très dérivée alors